Rappel important : malgré des efforts surhumains, je fais encore quelques '' fôtes d' ortograf'' soyez indulgent, je suis plus doué avec la façon d'écrire de messieurs Doisneau, Munier ou Cahez qu'avec celle de messieurs Zola, Balzac et Hugo.
Massif du Beaufortain, aout 2018
Malgré le fait qu'il soit assez fréquenté, ce massif , a la limite de la France et de l' Italie est vraiment a découvrir. De grands espaces sauvages, des belles randos , des jolis lacs, ici ont respire le grand air pur.
LE ROCHER DU VENT
Ma première balade , fut le rocher du vent. Une rando très '' aérienne" (il ne faut pas craindre le vertige, car les vues sur les lacs de Roselend et de la Gittaz sont vraiment saisissantes ) et originale , car ont emprunte un tunnel d'une centaine de mètres sous la montagne.
La difficulté est classée moyenne. 3h50 aller / retour, pour un dénivelé de 588 m en positif et 596 en négatif.
Le Rocher du Vent porte bien son nom, pensez donc bien à prendre un bon coupe-vent, même en plein été par beau temps.
Pour le passage du tunnel, n'oubliez pas une frontale ou une lampe de poche.
Une fois passé ce tunnel on surplombe littéralement les lacs de Roselend et de la Gittaz
Le sentier fait tout le tour du Rocher du Vent, et quasiment tout le long en balcon raide. A un moment un petit sentier grimpe droit en direction d'un canyon dans la falaise, il est intéressant mais réservé aux très bons randonneurs peu impressionnables. le sentier normal continue le long du balcon, pour déboucher un peu plus loin sur l’arrête. D'une façon ou d'une autre, je vous conseil d'aller visiter ce canyon, sorte de grande cathédrale de pierre, ou il règne un silence monastique, seulement déranger par les cris des choucas.
Enfin si vous êtes matinale et assez silencieux, vous aurez peut être la chance de faire une belle rencontre, comme j'ai eu la chance de pouvoir la faire avec ce bel animal , toujours aussi impressionnant.
Cette rando restera, avec celles faites dans le massif des aiguilles rouges au dessus de Chamonix, l'une des plus belles que j'ai réalisé.
Une vidéo ''venteuse" du sommet ....
LE COL DE LA SEIGNE
Ma deuxième rando, fut un peu plus longue et un peu plus ... ''agitée''
Le col de la Seigne est une belle balade de 11,7 kms, avec un dénivelé de 840 mètres en positif et 845 mètres en négatif, pour une arrivée au sommet a 2512 mètres d' altitude. Elle emprunte une petite partie du fameux TMB (Tour du Mont Blanc)
Au départ du petit village de Chapieux, il faut prendre une navette qui vous évite, trois bons kilomètres de plats inintéressants, elle vous pose sur le parking de la ville des glaciers.
La montée se fera, accompagné de quelques beaux torrents, des vielles battisses en pierres plus ou moins abandonnés, de cris de marmottes, de gros troupeaux de moutons ou de vaches aux clarines tintinnabulantes et d'une vie magnifique sur l'aiguille des glaciers (3816 mètres)
La dernière partie se fait dans un paysage plus lunaire, plus aucun arbre, une végétation plus rase, et quasi inexistante en haut du col.
Le sommet , avec son kairn géant affublé de ses drapeaux de prières tibétains fait un peu penser a un sommet himalayen (en moins haut quand même)
La présence du glacier tout proche et d'un vent constant favorise une météo très changeante, et je n'y couperais pas, la descente face au massif du Beaufortain, se fera sous une belle averse, et comme je n'avais pas pris mon poncho , j'ai finis trempé et au pas de course les deux derniers tiers de la descente.
Une vidéo du sommet ... là aussi, le vent souffle fort ...
La Route des Grandes Alpes . Aout 2019 .
Crée en 1909 a l'instigation du Touring club de France, La route des Grandes Alpes est un itinéraire touristique de 720 kilomètres qui traverse les Alpes française du nord au sud en passant par 17 cols de montagne au minimum, car vous pouvez en ajouter quelques uns, juste en fessant de léger détours. Six de ces cols, culminent a plus de 2000 mètres d'altitude.
Elle part de Thonon-les-Bains ou, devant l’hôtel de ville, une plaque au sol, marque le kilomètre zéro de ce circuit. Elle rejoint Nice, en cumulant 17000 mètres de dénivelé.
Pour me la faire a '' l'ancienne'' j'avais décidé, de ranger le GPS dans la boite a gants, et j'avais investi dans une carte IGN, acheté exprès pour cette ballade. Une décision que je ne regretterai pas, même si, je dois bien l'admettre, il faut quand même avoir un sens de l’orientation assez aiguisé, tant la RGA est très peu indiquée tout le long de son itinéraire.
C'est surtout la traversé des villes qui est assez difficile et certaines villes / stations de ski célèbres, avec leurs rues toujours en travaux, ne sont pas non plus, des plus pratiques. Malgré cela, et mit a part deux ou trois séances de ''jardinage'', notre parcours, sera bien plus agréable, sans cette fameuse voix, qui vous rabâche a chaque carrefour '' tournez a gauche, tournez a droite , etc, etc , entendre cela sur plus de 700 bornes .... non merci!
Parti le samedi matin de Thonnon les Bains, avec mon Bibi, ( Bibi, c'est ma filleule), tenant le rôle de co-pilote – responsable de la programmation musicale :) , nous avons tout d'abords quelques peu galéré pour trouver la bonne route afin de sortir de la ville.
Notre première étape nous ménera jusqu'au col du Cormet de Roselend. Elle nous fera découvrir les cols des Gets (1170 m) de la Colombière (1613m) des Aravis (1486m) des Saisies (1650m) et enfin du Roselend (1967m).
Cette première journée sera marquée par la découverte des premiers cols, mais aussi par notre pause au col des Aravis, et de l'observation des Gypaètes barbus, qui planaient le long d'une barre rocheuse au dessus de la route. La découverte du lac de Roseland , que j'avais déjà visité l'année précédente, et la traversé du barrage qui est toujours impressionnant.
Le premier col du dimanche, sera le plus haut de tout le parcours, le col de l' Iseran (2764m) suivront, le col de la Madeleine (1746m), du Télégraphe (1566m), du Galibier (2642m) , et du Lautaret (2058m).
Comme nous étions en avance sur notre parcours prévisionnel, nous avons fait un détour a la mi journée, pour manger au bord du lac du Mont Cenis (un col en plus sur notre parcours) et nous avons même poussé jusqu’à la frontière italienne, histoire que Bibi pose ses pieds, pour la première fois en Italie.
Le col de l' Iseran, avec ses paysages rocailleux, ou seule une végétation très rase arrive a pousser, est impressionnant.
La montée du Galibier, et ses derniers S, me sembleront les plus raides de tout le parcours. Malheureusement, cette montée sera un peu gâchée par le fait qu'il y ai vraiment beaucoup de monde sur la route, avec notamment certains motards, au comportement, totalement irrespectueux et dangereux. Ce sera le seul point noir de tout notre périple.
la journée du lundi commencera par le col de l' Izoard (2360m) il sera suivi par les cols de Vars (2108m) de la Cayolle ( 2326m) de Valberg (1672m) et de la Couillole (1678m)
Après le passage de l'Izoard , et de sa Casse Déserte au paysage minéral, si reconnaissable pour les amoureux du vélo, les paysages changent peu a peu.
Le col, peu connu de la Cayolle, qui mélange sous bois et prairies, marque une frontière entre la haute montagne et un paysage plus méridional , la journée avançant, on commence a entendre les premières cigales.
La journée du mardi, marquera la fin de notre parcours. Nous franchirons les cols de St Martin, de Turini, de Castillon, et enfin d' Eze.
Le mythique Turini, avec ses virages, bien connus par les amateurs de rallyes , pour sa spéciale de nuit, sur le Monté Carlo, est assez atypique avec ses routes, bordurées de mur en pierres.
L'arrivé sur Menton, et la vue sur la mer Méditerranée, sonnera la fin de notre parcours.
Restera la route côtière, qui nous mènera jusqu’à Nice, via Monaco et Villefranche sur Mer.
A midi, notre pique nique, se fera dans le magnifique parc de la Grande Corniche, situer en haut du col d' Eze, il surplombe le littoral de San Remo jusqu'a Saint-Tropez, une vue panoramique à couper le souffle.
Arrivé a Nice, nous profiterons de deux bonnes heures de baignade bien mérité, sur la promenade des Anglais.
En fin d' après midi, nous remonteront par l’autoroute, jusqu’à Manosque, avant un repos bien mérité, après cette longue journée.
Le mercredi, sur le route du retour, nous avions prévu de visiter la grotte Chauvet, malheureusement, il fallait réserver a l'avance, nous nous sommes donc rabattus sur le parc animalier de Peaugres, au grand bonheur de Bibi, qui déçut de n' avoir pu visité la grotte, se
fera un bonheur de découvrir, les multiples animaux en liberté.
La Route des Grandes Alpes, est vraiment a découvrir, pour tous ceux qui aime les paysages de hautes montagnes, mais il faut prévoir, une semaine, pour pouvoir aux mieux, profiter des différents sites a visiter.
A VOIR: Pour vous donner une idée, voici deux liens d'émissions télé, qui vous métreront l'eau a la bouche.
https://www.youtube.com/watch?v=2Z_IDsZx6Jw